Utiliser des zones humides naturelles pour absorber l'excès d'eau, plutôt que de construire des infrastructures de protection contre les crues : la Commission européenne souhaite développer le recours aux capacités de dépollution ou tampon de l'environnement au sein de l'UE. Elle a ainsi adopté une stratégie qui vise à encourager la prise en compte systématique des processus naturels dans le cadre de l'aménagement du territoire et l'utilisation des "infrastructures vertes" (1) .
Outre cette promotion (2) , la Commission annonce, d'ici fin 2013, des orientations sur la manière d'intégrer l'infrastructure verte dans la mise en œuvre de ces politiques de 2014 à 2020. En collaboration avec la Banque européenne d'investissement, elle mettra en place, d'ici à 2014, un mécanisme de financement pour soutenir les projets d'infrastructure verte. Une étude devrait également être initiée avant fin 2015 pour évaluer les conditions pour créer un réseau d'infrastructures vertes à l'échelle européenne.
Cette stratégie vise également un approfondissement des connaissances et de la recherche.