Jouant un rôle moteur sur la réglementation, notamment environnementale, la Commission européenne qui entend se montrer exemplaire, poursuit l'enregistrement au système EMAS de tous ses services et bâtiments. Rappelons qu'elle avait annoncé en novembre 2008 la poursuite des ''progrès'' réalisés dans ses cinq services ''pilotes'' enregistrés EMAS. Après avoir mis en place un système de management environnemental (SME) en 2002, le Secrétariat général, la Direction Générale Environnement, la Direction Générale Personnel et administration et l'Office infrastructures et logistiques (OIB) à Bruxelles avaient obtenu en 2005 leur enregistrement dans le système EMAS. Un cinquième service, la Direction générale Informatique (DG DIGIT), est enregistré EMAS depuis janvier 2008.
L'EMAS est aujourd'hui en vigueur dans 23 bâtiments, soit 45 % des locaux de la Commission à Bruxelles. Parmi les progrès réalisés depuis 2002 dans 19 immeubles figurent notamment la diminution respective de la consommation d'électricité et d'eau de 14 % et 23 % par m² tandis que les émissions de CO2 ont baissé de plus de 7 % par m² dans ces bâtiments.
L'enregistrement officiel EMAS de toutes les activités de la Commission devrait être effectif en 2012, et celui de tous les bâtiments à Bruxelles en 2014. Un plan global d'enregistrement comportant l'inclusion progressive des bâtiments de la Commission à Luxembourg sera présenté. Les deux sites concernent 35.000 membres du personnel et plus de 70 bâtiments, représentant environ 1,2 million m2.
''En généralisant l'EMAS dans la Commission, nous tirons parti de l'expérience accumulée pour relever le défi que constitue la diminution constante de notre empreinte écologique au cours des prochaines années'', a déclaré Siim Kallas, vice-président de la Commission chargé des questions administratives, de l'audit et de la lutte antifraude.