Le président de l'ARC, Fernand Champavier, souhaite aborder avec le président de la CRE, Philippe de Ladoucette, cinq problèmes liés au développement de ces compteurs : une technologie qui ''semble favoriser uniquement le gestionnaire du réseau'' et non le consommateur, leur fiabilité, leur prix ''deux ou trois fois supérieurs à [celui pratiqué] en Italie'', leur implantation ''qui entraînera sans doute la mise en place de services supplémentaires facturés aux usagers s'ils veulent avoir accès aux données en temps réel'' et la confidentialité des données.
Après les collectivités et les consommateurs, les copropriétés sont la troisième organisation à réagir défavorablement à la généralisation du déploiement des compteurs ''intelligents'', annoncée début septembre par décret alors même que leur expérimentation était en cours. Face à cette fronde, le ministère de l'environnement a annoncé, le 15 septembre, le prolongement de l'expérimentation.