Selon l'AFP, la cour d'appel de Nîmes a condamné ce jeudi 22 novembre en appel les deux militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) le 5 décembre 2011 à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour violation de domicile et dégradation et 1.000 euros d'amende pour refus de prélèvement d'ADN.
Les deux militants s'étaient introduits dans la centrale pour "démontrer", selon l'ONG, ''les terribles lacunes de la sécurité nucléaire en France''. Ils étaient restés 14 heures dans un lieu de stockage de déchets.
La cour d'appel de Nîmes est allée au-delà des réquisitions du parquet général, qui avait demandé à l'audience le 4 octobre des amendes de 1.500 euros pour le premier chef d'accusation et de 500 euros pour le second. Le 28 février dernier, les deux militants avaient pourtant été relaxés en première instance par le tribunal correctionnel de Privas pour des questions de procédure alors que le procureur réclamait déjà de quatre à six mois de prison avec sursis ainsi qu'une amende allant de 1.000 à 1.500 euros.
Poursuivis pour "violation de domicile et locaux professionnels et dégradations en réunion", les neuf militants de Greenpeace qui s'étaient introduits le même jour dans la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) ont de leur côté été condamnés le 11 octobre à six mois de prison avec sursis par la cour d'appel de Reims.