A l'occasion de la conférence internationale "Sécurité et crimes contre l'environnement" qui s'est tenue les 9 et 10 novembre à Nîmes, de nombreux acteurs engagés dans la lutte contre la criminalité environnementale internationale ont interpellé les décideurs.
Leur "Appel de Nîmes (1) " liste les mesures à mettre en œuvre rapidement pour endiguer le phénomène croissant de la criminalité environnementale : meilleure coordination internationale, intensification de la répression ou encore amélioration de la réparation des préjudices.
Les acteurs demandent notamment de développer la justice restaurative à l'égard des victimes (mesures de remise en état, dommages et intérêts, provisionnement d'un Fonds d'indemnisation pour l'environnement et la santé publique…). En matière de répression, les acteurs encouragent les Etats à ériger les crimes environnementaux commis par des réseaux criminels organisés en infractions graves au sens de la Convention de Palerme (2000), pour permettre le recours aux techniques d'enquête et d'investigation spécifiques telles que les infiltrations, les écoutes, et la surveillance électronique.