L'engagement consiste, pour le secteur touristique à limiter les émissions de gaz à effet de serre provoquées par les transports et les installations d'hébergement, à adapter les entreprises et les destinations touristiques à la modification des régimes climatiques, à appliquer les techniques existantes et nouvelles pour améliorer le rendement énergétique et à se procurer des ressources financières pour aider les régions et pays pauvres, souligne le communiqué. Stefanos Fotiou, chef de l'unité Tourisme du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement), a déclaré que la conférence de Davos avait démontré que moyennant une démarche plus intelligente de développement mieux géré, le tourisme peut aider à faire reculer la pauvreté dans les pays en développement, réduire sa propre empreinte carbone et participer à la protection des ressources naturelles et reposant sur la nature.
D'après une étude de l'OMT, du PNUE et de l'OMM à paraître d'ici à la fin de l'année, les émissions de gaz carbonique des transports du secteur, des établissements d'hébergement et d'autres activités touristiques sont estimées représenter entre 4 et 6 % du total de ces émissions. La croissance continue du secteur touristique, s'il n'est pas pris de mesures d'atténuation, pourrait entraîner une augmentation de 150 % de ses émissions de CO2 au cours des trente prochaines années, indique le rapport.
La Déclaration de Davos et les résultats de la conférence serviront de point de départ aux débats du Sommet ministériel de l'OMT sur le tourisme et le changement climatique, prévu le 13 novembre prochain à Londres. Ses conclusions seront soumises pour adoption à l'Assemblée générale de l'OMT à sa session du 23 au 29 novembre en Colombie et présentées à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui se tiendra en décembre à Bali (Indonésie).
Article publié le 05 octobre 2007