Invités à partager leurs expériences d'adaptation au sein d'un Conseil informel, les 27 Etats membres se sont entendus sur la nécessité de prendre une série de mesures permettant d'accroître la résistance de leurs populations et de leurs écosystèmes naturels face à l'impact du changement climatique. Selon le Livre blanc de la Commission sur ce sujet publié récemment, les effets du changement climatique seront différents selon les régions ce qui signifie que ces mesures devront être nationales. Une coordination entre les Etats restera néanmoins nécessaire d'autant que certaines politiques sont déjà communes comme l'agriculture.
La question du financement toujours en suspend
Les deux jours de conseil ont été l'occasion de poursuivre les réflexions quant au soutien financier des pays industrialisés aux pays en développement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Il est absolument évident que les économies se développant rapidement telles celle de la Chine, de l'Inde ou du Brésil, considéreront le passage à une économie à faible émission de carbone comme trop exigeant si elles ne reçoivent pas de soutien financier et technologique de la part du monde développé, a rappelé Martin Bursík.
Les investissements nécessaires sont chiffrés à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an mais pour le ministre tchèque de l'Environnement, il ne s'agit là que d'une petite partie de ce que nous dépensons couramment pour le pétrole.
Aucun accord n'a été acté alors qu'une première proposition de texte de l'accord de Copenhague devrait voir le jour en mai.
Article publié le 15 avril 2009