À l'occasion de la 4e session de travail de la Convention citoyenne pour le climat, qui s'est déroulée du 10 au 12 janvier, le président de la République, Emmanuel Macron, s'est confronté aux questions des citoyens sélectionnés. Voilà bientôt quatre mois qu'ils planchent sur la réduction des gaz à effet de serre. À mi-parcours, la confiance dans la suite de cet exercice se construit encore. S'il n'était pas question d'échanger sur le fond des réflexions, les citoyens ont surtout demandé des garanties au Président sur le suivi et l'application de leurs propositions à venir.
« Ce que vous mettrez sur la table, il n'en sera pas rien fait », a promis le Président, qui s'est engagé à rendre compte des idées « sans filtre ». « Plus c'est précis, clair et détaillé, plus ça peut être "sans filtre", a-t-il expliqué. Le "sans filtre" se déclinera selon notre droit : le règlement, la loi (débattue au Parlement), et ce qu'on décidera de mettre devant le peuple français par référendum ». Le Président a d'ores et déjà promis de venir rendre compte du traitement donné aux propositions et de le justifier. Il a aussi rappelé aux citoyens qu'ils seront, par la suite, les porte-paroles de leurs travaux.
Reste encore à peu près trois mois de travail pour les 150 citoyens. Les prochaines sessions sont prévues les 7, 8 et 9 février (session 5), les 6, 7 et 8 mars (session 6), et les 3 et 4 avril (session 7).