Selon l'AFP, la cour administrative d'appel de Nantes a rejeté, le 28 juillet, le recours déposé par les associations de défense de l'environnement, Prosimar (1) et GRSB de La Baule (2) qui visait à faire annuler la première décision administrative autorisant l'exploitation du parc éolien en mer d'EDF de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ce parc fait partie des projets lauréats en avril 2012 du premier appel d'offres éolien en mer de l'Etat, attribué au consortium EDF Energies Nouvelles/Dong Energy Power/Alstom.
Le 15 mai 2017, la cour a également rejeté un autre recours des associations qui contestaient, en juillet 2016, l'arrêté pris en mars 2016 par la préfecture de Loire-Atlantique, autorisant d'installer et d'exploiter ce parc au titre de la loi sur l'eau. La cour a notamment estimé que "l'étude d'impact était suffisante, que l'enquête publique n'était pas entachée d'irrégularité".
Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire, d'une capacité totale de 480 mégawatts, est prévu d'ici 2021. Il doit comprendre 80 éoliennes de 6 mégawatts de puissance chacune, situées au large de l'estuaire de la Loire à une distance comprise entre 12 et 20 km du littoral.
Le recours contre le parc de Fécamp rejeté aussi
La cour administrative d'appel de Nantes est la cour unique choisie par décret pour traiter tous les recours relatifs aux énergies marines en mer depuis le 1er février 2016. Elle a aussi rejeté en appel, le 21 juin 2017, le recours déposé en août 2016 par sept associations (3) visant à faire annuler l'autorisation d'exploiter le parc en mer de Fécamp (Seine-Maritime), délivrée par arrêté préfectoral en avril 2016.
La cour doit prochainement statuer sur un autre recours formulé en octobre 2016 par huit associations contre l'autorisation préfectorale du parc éolien en mer de Courseulles-sur-Mer (Calvados), octroyée en juin 2016. Les parcs de Fécamp et de Courseulles sont aussi lauréats de l'appel d'offres de 2012.
La France métropolitaine compte, pour l'heure, six parcs éoliens en mer en développement, deux zones ouvertes à un projet éolien offshore et quatre futures fermes pilotes d'éoliens flottants.