"A l'heure où le ministre de l'Agriculture souhaite redonner un sens à l'action des Safer, il est regrettable que soient soulignés des points non significatifs de l'action des Safer", a réagi la Fédération nationale des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural au constat de "recadrage nécessaire" de la Cour des comptes. Par l'intermédiaire de partenariat avec des parcs naturels, agences de l'eau, etc., elle souligne qu'en 2012, 900 opérations en faveur de l'environnement ont été réalisées. La FNSafer rappelle également leur position de premier opérateur foncier en agriculture biologique.
Elle réaffirme "la volonté de bien faire des Safer" et assure qu'elles ont commencé à mettre en œuvre les recommandations de la Cour.
"Le mécanisme de substitution ne nuit pas à la qualité de l'activité des Safer, se défend la fédération, à l'époque de la loi (1) , c'était une réponse à la question du financement de la mission de service public des Safer. Aujourd'hui, elle reste posée".
Un rapport du ministère de l'Agriculture (2) , publié le mardi 11 février, rejoint les conclusions du rapport de la Cour des comptes. Il rappelle quant à lui que si les subventions de l'Etat représentaient, dans les années 90, une part majoritaire des ressources des Safer, elles n'atteignent plus que 5% aujourd'hui et ne constituent plus un outil de pilotage.
Outre la nécessité de réintroduire un contrôle au niveau national, le document préconise également d'améliorer la transparence dans l'action des Safer, tant au niveau des procédures qu'en élargissant la composition des instances de gouvernance.