Mardi 26 janvier 2011, la Commission européenne a autorisé la France à octroyer une subvention directe de 26,2 millions € pour la construction d'un réseau de chauffage urbain dans la zone Paris Nord-Est.
L'aide sera versée à la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), filiale de GDF Suez, qui détient la concession de chauffage urbain à Paris jusqu'en 2024. L'aide octroyée par la France concerne la réalisation de canalisations de distribution de chauffage urbain et des réseaux de chauffage urbain associés dans le Nord-Est de Paris. Le réseau sera établi le long de la ligne de tramway T3 actuellement en construction à Paris.
La Commission considère que "globalement, les effets positifs de la mesure compensent les distorsions potentielles de la concurrence et des échanges entre États membres." La Commission juge que cet investissement "permettra, par rapport au chauffage à partir de sources conventionnelles, de réduire les émissions de CO2 de 65.000 tonnes au total entre 2011 et 2014" et que "de manière plus générale, ce projet encouragera les investissements futurs dans les unités de production de chaleur utilisant des énergies renouvelables qui seront reliées à ce réseau, et permettra de supprimer une chaufferie conventionnelle utilisant des combustibles fossiles dans cette région." Enfin, ce projet et d'autres en cours de réalisation devraient permettre que "d'ici 2020, près de 20% de l'énergie utilisée pour le chauffage de Paris sera produite à partir de sources d'énergies renouvelables (biomasse, biogaz, géothermie) alors que ce pourcentage est nul en ce moment."