Dix sept fabricants et importateurs de chaudières bois de petite et moyenne puissances, représentant plus de 80% du marché tricolore, ont créé, fin septembre, le syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB). L'objectif est de promouvoir ce mode de chauffage dans les secteurs résidentiel et tertiaire.
"La chaleur issue de la biomasse représente plus de 60% de la chaleur renouvelable en France (90% de cette chaleur bois est produite par le secteur domestique). Elle est indispensable à la France pour atteindre ses objectifs en matière d'énergie renouvelable et de réduction des émissions de GES", rappellent ces acteurs.
Le syndicat demande la mise en place de mesures incitatives différenciées qui favorisent "la vraie chaleur renouvelable (bois et solaire)" et notamment l'instauration d'une prime à la casse sur les chaudières bois de plus de quinze ans. Un tel dispositif a déjà été mis en place pour les chaudières fioul et gaz.
Comme le syndicat des énergies renouvelables (SER), le SFCB souhaite une augmentation du Fonds chaleur. Un doublement du budget avait été annoncé par la précédente ministre de l'Environnement, Ségolène Royal. Il réclame également la mise en place d'aides favorables au chauffage central au bois performant sur les zones concernées par des Plans de protection de l'atmosphère (PPA).
Le déploiement du chauffage bois passe également, selon le syndicat, par une meilleure prise en compte de l'énergie bois dans les outils de calculs règlementaires et ceux utilisés pour l'attribution des aides de l'Agence nationale de l'habitat (Anah).