Alors qu'un premier EPR est depuis 2007 en construction à Flamanville, celle du deuxième EPR français pourrait débuter en 2012 pour un couplage au réseau en 2017. D'un coût estimé à quatre milliards d'euros, le projet de réacteur nucléaire de 3ème génération, d'une capacité de 1.650 MW, aura comme actionnaire majoritaire EDF mais aussi Total et GDF-Suez.
Le Réseau Sortir du Nucléaire a dénoncé dans un communiqué la tenue de ce débat public, et estime que ''cette procédure n'est qu'un simulacre de démocratie dont il n'y a malheureusement rien à attendre''. ''A quoi bon débattre quand la décision de construire l'EPR à Penly en Haute-Normandie a déjà été prise un an auparavant par le président de la République au mépris de la démocratie et des conventions internationales? On peut donc s'attendre à ce que les pouvoirs politiques tirent la conclusion du débat avant même qu'il ait commencé, comme ce fut le cas pour l'EPR de Flamanville'', a déclaré l'organisation environnementale.