En réponse à l'Acnusa qui a déploré, il y'a quelques jours dans son rapport annuel, la faiblesse des aides à l'insonorisation, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a fait valoir dans un communiqué que l'insonorisation des logements de riverains d'aéroports avait fait l'objet d'un doublement de crédits l'an dernier.
S'agissant de l'insonorisation des logements des riverains, l'année 2006 aura marqué un progrès significatif depuis qu'existent des aides à l'insonorisation : les crédits mis à disposition des aéroports sont en effet passés en année courante de 20 à 41 millions d'euros, soit une hausse de plus de 100 %. Le montant n'avait auparavant jamais atteint 30M€, indique la DGAC dans un communiqué daté du 2 avril. Par ailleurs,
les recettes étant établies et affectées selon un principe pollueur/payeur à chaque aéroport en fonction du bruit qu'il subit, et en taxant notamment beaucoup plus fortement le bruit nocturne, certains aéroports qui ont moins de vols nocturnes ont perçu en 2006 une recette qui n'était pas encore à la hauteur des besoins d'insonorisation, explique la DGAC. C'est pourquoi la taxe a été
revalorisée une nouvelle fois de 50 % depuis le 1er janvier 2007 sur les aéroports d'Orly et de Toulouse, très enserrés dans le milieu urbain, souligne la Direction générale de l'aviation civile.
Article publié le 03 avril 2007