Mieux comprendre les causes et les effets du changement climatique en environnement urbain. Tel est l'objet de l'initiative Paname (1) 2022, qui fédère dix projets scientifiques (2) menés par le CNRS, Météo France, l'Inrae, LigAir et Airparif, accompagnés d'écoles (Polytechnique, Ponts et chaussées) et d'universités (Paris-Est-Créteil, Sorbonne).
La plupart des projets de cette initiative, qui vise à développer les synergies et mutualiser les moyens, débutent en ce mois de juin avec des campagnes de mesures « intensives » en Île-de-France, à Paris intra-muros, en proche banlieue mais aussi en zone péri-urbaine. Un avion scientifique suivra également l'évolution des masses d'air. Ces mesures ont pour ambition « de nous donner des clés pour rendre les villes plus résilientes au climat futur », explique le CNRS dans un communiqué, mais aussi de repenser la construction des zones urbaines pour lutter contre la pollution de l'air, la chaleur intense et les autres phénomènes météorologiques extrêmes.
Si ces campagnes de mesure ont lieu durant cet été, certaines perdureront jusqu'aux Jeux olympiques de 2024, avec pour objectif d'améliorer la qualité de l'air et les prévisions météos lors de l'événement, explique l'établissement public. Le projet Pollusport vise d'ailleurs à étudier l'impact de la pollution de l'air sur la santé et les performances des sportifs.