En présentant le projet de résolution, le représentant de la Bolivie a rappelé que le manque d'accès à l'eau et à l'assainissement cause la mort de 3 millions de personnes par an et d'un enfant toutes les trois secondes.
Cette résolution demande aux États et aux organisations internationales de fournir des ressources financières, de renforcer les capacités et de procéder à des transferts de technologies, en particulier en faveur des pays en développement. Une experte indépendante des Nations unies a été chargée de faire un rapport chaque année à l'Assemblée générale sur les avancées observées.
Si de son côté la France se réjouit de la reconnaissance de ce droit, elle a regretté qu'une telle résolution n'ait pu être adoptée par consensus et a appelé la communauté internationale à joindre ses efforts pour les prochaines échéances des Objectifs du Millénaire pour le Développement, dont le sommet de septembre et le Forum mondial sur l'eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012.
Article publié le 30 juillet 2010