Cette convention a été signée par l'Ademe, le Syndicat de l'Eclairage, et 4 organisations professionnelles issues des installateurs électriciens (FEDELEC, SERCE*), des entreprises du bâtiment (CAPEB*), et des grossistes en matériel électrique (Fédération des Grossistes en matériel électrique -FGME). Son objectif vise à ''retirer de la vente, de manière progressive, les luminaires d'éclairage les plus énergivores, à promouvoir, notamment par des actions promotionnelles, les solutions les plus efficaces, à améliorer l'information et la sensibilisation des utilisateurs et à augmenter la collecte et le recyclage des équipements en fin de vie'', a souligné le ministère du Développement durable.
La convention s'inscrit notamment dans le cadre de la loi Grenelle 2 sur la maîtrise des nuisances lumineuses et vise à ''anticiper de 6 ans'' l'application du règlement européen de 2009 qui prévoit dès avril 2017 le recours à ''un éclairage plus sobre énergétiquement dans le neuf mais également dans le secteur de la rénovation'', a rappelé le Syndicat de l'Eclairage dans un communiqué.
Ainsi, les signataires s'engagent à compter du 30 septembre 2010 à ne plus promouvoir les luminaires équipés de ballasts énergivores. Le retrait du marché des systèmes d'éclairage les plus consommateurs d'énergie a été prévu au plus tard le 1er juin 2011. Les luminaires fluorescents équipés de ballasts énergivores ne seront donc plus mis sur le marché. Seuls les luminaires équipés de ballasts à forte efficacité énergétique (de classe ''A1'' ou ''A2''), notamment électroniques, seront commercialisés par les signataires, a précisé le Syndicat de l'Eclairage, et ce conformément au règlement européen.
Environ 25% d'économies d'énergie
Ces engagements devraient permettre une économie d'énergie de 20 à 25 % sur les installations rénovées, et une réduction du coût global (investissement, maintenance et énergie) d'environ 35%. Les signataires s'engagent aussi à développer le recours à la variation et à la régulation automatiques de l'éclairage (prise en compte des apports gratuits de lumière naturelle et système de détection de présence). Des technologies qui permettraient alors ''de réaliser 50 à 70 % d'économies d'énergie''.
* FEDELEC : Fédération des professionnels de l'électricité et de l'électronique - SERCE : Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique - CAPEB : Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
Article publié le 28 septembre 2010