Selon l'association écologiste, Samsung voit récompenser ses efforts continus et consistants, tandis que Toshiba effectue ''une percée'' depuis la 6e place en améliorant son score sur le critère ''responsabilité individuelle du producteur'' (RIP), un principe selon lequel chaque entreprise reste responsable de la gestion des déchets issus de ses propres produits.
D'après Greenpeace, Philips (17e du classement), Panasonic ( 15eme) et Sharp (14eme du classement) en queue de classement refuseraient d'assumer une telle responsabilité, alimentant la crise des déchets électroniques. Comme la précédente édition, Nintendo reste dernier du classement avec 0,3/10. Nintendo réalise une faible progression grâce à la publication de sa politique de gestion des substances chimiques – sans progresser sur aucun autre critère. Tout reste à faire chez Nintendo, a souligné Greenpeace.
L'organisation écologiste a annoncé que la prochaine édition du guide, qui paraîtra au mois de juin, prendrait en compte l'efficacité énergétique, en plus de la politique des marques en matière de substances chimiques et de déchets/recyclage. Il est temps de mettre la barre plus haut et d'exiger des entreprises une approche écologique globale. Les consommateurs ne devraient plus avoir à choisir entre un produit sans toxiques et un produit économe en énergie, a déclaré Yannick Vicaire, porte-parole de la campagne Toxiques à Greenpeace.
Greenpeace souhaite voir les efforts des entreprises classées se déployer pour réduire l'impact de l'industrie électronique sur le climat. Les technologies de l'information et de la communication sont responsables d'approximativement 2 % des émissions mondiales de CO2, un chiffre équivalent à celui de l'aéronautique, selon les estimations de Gartner, Inc.
Article publié le 18 mars 2008