L'augmentation du prix de l'énergie et les incitations financières sont les principaux moteurs des travaux d'efficacité énergétique pour les propriétaires d'immeubles, révèle la cinquième étude annuelle globale Energy efficiency indicator, menée par l'Institute for Building efficiency de Johnson Controls, l'International facility management association et l'Urban land institute. La troisième raison d'engager de tels travaux varie selon les continents, souligne l'étude menée auprès de 4.000 propriétaires du monde entier. Si le verdissement de l'image l'emporte en Amérique du Nord, en Europe, ce serait davantage la recherche de sécurité énergétique qui motiverait ces travaux. La réduction des gaz à effet de serre, deuxième raison avancée en 2010 lors de la précédente étude, ne figure plus qu'à la quatrième place en 2011.
''Nous constatons un niveau record de projets de gestion et de réduction de l'énergie dans le monde entier, bien plus pour des raisons financières qu'environnementales'', résume Dave Myers, de Johnson Controls. Huit sondés sur dix prévoient une augmentation à deux chiffres du prix de l'énergie dans les douze prochain mois. ''En conséquence, les propriétaires se sont donné pour objectif une réduction moyenne de l'énergie de 12 %'', souligne l'étude.
La question financière constitue également le principal obstacle à la réalisation de ces travaux : ''l'accès au financement et la rentabilité financière sont les principaux obstacles rencontrés dans le monde entier'', plus que le manque d'expertise technique ou d'information.
Les mesures d'efficacité énergétique les plus envisagées concernent l'éclairage, la ventilation, le chauffage, l'air conditionné, l'amélioration des contrôles et les changements comportementaux, qui permettent de réaliser des économies sans grand investissement. Arrivent ensuite les travaux plus onéreux : la maîtrise des consommation de pointe, l'isolation ou l'installation d'énergies renouvelables.