Cette transition permettrait, selon le rapport, d'accroître la sécurité énergétique des pays. Les économies pourraient se libérer de leur actuelle dépendance au prix des combustibles fossiles. Cela permettrait également d'en finir avec ''des extractions destructives'' et ''des catastrophes'' telles que celle que connaît aujourd'hui le golfe du Mexique. ''Investir dans les emplois plutôt que dans les combustibles fossiles sales et dangereux augmente non seulement le développement économique mais prévient le changement climatique catastrophique'', estime Sven Teske, l'expert énergie de Greenpeace international.
L'étude se base sur un scénario qui prévoit une réduction des émissions des gaz à effets de serre de 80 % d'ici 2050 (par rapport au niveau de 1990) via une production électrique à 95 % d'origine renouvelable. Selon Christine Lins, secrétaire général de l'EREC, ''il n'y a aucune barrière technologique à la réalisation d'un monde renouvelable. Le frein est actuellement politique''.
Article publié le 07 juin 2010