La première tranche de l'appel d'offres éolien offshore français (1) est désormais close. Tous les candidats devaient remettre aujourd'hui avant 14 heures leurs dossiers de candidature. Comme annoncé précédemment, la très grande majorité des candidats est française. Seuls, quelques groupes étrangers ont souhaité se positionner sur ce premier tour. Une situation qui a poussé la fédération allemande des machines-outils VDMA à mettre en garde le Gouvernement français contre la tentation du favoritisme dans l'attribution de gigantesques marchés d'éoliennes offshores.
"Certains fabricants allemands soupçonnent toutefois Paris de rédiger les appels d'offres de telle manière qu'ils privilégient implicitement les sociétés françaises. Il faut en particulier faire attention aux clauses qui demandent que les éoliennes soient fabriquées sur place", a dit le porte-parole du VDMA.
Lancé en juillet 2011, l'appel d'offres a pour but de développer une véritable filière industrielle en France. Plusieurs entreprises françaises ont donc annoncé la mise en place d'usines, notamment au Havre ou à Cherbourg, mais la création de ces dernières restent conditionnées aux résultats de l'appel d'offres.