30 heures après le début du blocage du chantier par des militants de Greenpeace, EDF assigne en référé Greenpeace. L'audience est prévue à 15H30 au TGI de Cherbourg. EDF demande au tribunal d'obtenir l'interdiction de l'occupation et la cessation immédiate du trouble sous astreinte de 100 000 euros par personnes et par effractions constatées.
Malgré le soutien d'une majorité de l'opinion publique, de la plupart des candidats de premier tour à la présidentielle, la légitimité de notre action se voit contestée par la menace juridique et financière, estime Yannick Jadot, directeur des campagnes. Hier, Ségolène Royal rappelait qu'elle abrogerait le décret d'autorisation de l'EPR à Flamanville et engagerait un débat public sur l'avenir énergétique de la France.
Greenpeace décidera de la suite de son action sur la base de la décision du tribunal mais, dans l'immédiat, appelle de nouveau Nicolas Sarkozy à s'exprimer clairement sur le déni de démocratie que constitue le décret pris à la hâte il y a quelques jours par le gouvernement, conclut Yannick Jadot.
Article publié le 27 avril 2007