En janvier 2024, la start-up Zeni a annoncé être prête à industrialiser sa solution d'épuration des eaux issues des installations industrielles ou agroalimentaires, en utilisant des microalgues. Chaque projet lancé avec leurs services, communique-t-elle, sera l'occasion d'une montée progressive en échelle, de 1 m3 par jour d'eau traitée, à 20, puis 100. Ceci afin d'adapter le type et la quantité d'algues aux polluants présents. « C'est un procédé qui fonctionne en vingt-quatre à quarante-huit heures, à la manière d'une phytoépuration accélérée », souligne Jean-Michel Pommet, l'un des trois porteurs de l'entreprise. Les microalgues pourraient ensuite être revalorisées en engrais ou en alimentation animale, comme à l'occasion d'un premier projet en 2023 engagé notamment avec la Région Bretagne.
Le 7 décembre dernier, Biohap, une start-up bretonne avait, de son côté, remporté un prix pour une solution d'épuration des eaux industrielles, grâce à des granulés de sa composition. Elle communiquait sur un abattement des teneurs en plomb, zinc, cuivre et cadmium. Zeni annonce une absorption des nitrates et des phosphates, mais indique pouvoir étendre sa solution à des métaux lourds dans un second temps.