Vingt nouvelles infrastructures portuaires vont bénéficier du soutien de l'État afin d'entamer leurs transitions écologique et énergétique. Hervé Berville, le secrétaire d'État chargé de la Mer, les a révélées, le 21 septembre, à l'occasion du Salon nautique du Grand-Pavois de La Rochelle (Charente-Maritime). Les lauréats sont répartis entre deux appels à projets : onze « ports de plaisance d'avenir », cumulant six millions d'euros d'aides, et neuf « bases nautiques d'avenir », en totalisant quatre millions.
Le projet de stratégie écologique du port du Grand Large, à Dunkerque (Nord), l'extension (par reconversion d'un ancien chantier naval) de la marina de Fare Ute, à Papeete (Polynésie française), ou encore le plan de « biorestauration » du port de La Trinité-sur-mer (Morbihan) comptent parmi le premier lot de lauréats. Au sein du second, l'État, par le biais du Centre d'études et d'expertises sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), accompagnera notamment la construction d'un bâtiment écoconçu pour le centre nautique d'Angoulins (Charente-Maritime) et la rénovation d'une base nautique à Carnac (Morbihan).
Pour rappel, ces deux appels à projets proviennent du plan touristique « Destination France ». Celui-ci prévoit d'allouer 30 millions d'euros sur trois ans (2022-2024) à ces deux dispositifs (deux tiers pour les ports et un tiers pour les bases nautiques). En décembre 2022, seize premiers lauréats (dix ports et quatre bases nautiques) avaient déjà été sélectionnés, représentant une subvention totale de huit millions d'euros.