Selon une étude financée par l'Administration fédérale de l'aviation des Etats-Unis, l'inclusion de l'aviation dans le marché carbone européen permettrait aux compagnies américaines de réaliser jusqu'à 2,6 milliards de dollars de profits "tombés du ciel" (1) entre 2012 et 2020. Un résultat qui contredit le discours des compagnies aériennes qui s'opposent à cette mesure.
Facturation du CO2 aux passagers
Ces profits tombés du ciel sont liés à l'attribution gratuite de quotas de CO2 aux compagnies aériennes. En effet, même attribués gratuitement, ces quotas ont une valeur sur le marché européen du carbone. Les compagnies aériennes devraient donc facturer cette valeur aux passagers, comme le confirme la hausse des tarifs de l'ordre de quelques dollars par trajet vers l'Europe appliquées par les principales compagnies américaines depuis le 1er janvier 2012.
"Les profits tombés du ciel du fait de l'allocation gratuite de quotas de CO2 pourraient être substenciels car, avec les règles actuelles, les compagnies aériennes ne devraient acheter qu'environ un tiers des quotas nécessaires pour couvrir leurs émissions", conclut l'étude.
L'étude (2) , intitulée "