Selon une étude du cabinet Xerfi intitulée "Vers une filière française de l'éolien offshore (1) ?", les consortiums retenus par l'appel d'offre lancé en juillet 2011 devront faire face "à des freins importants suceptibles de retarder la maturation des projets".
Le cabinet évoque notamment la question du coût des parcs qui devrait être encore de 183,6 euros/MWh en 2016 "soit un montant deux fois et demi supérieur à celui de l'éolien sur terre et deux fois supérieur à celui du nucléaire", précise Xerfi. La menace d'une récession en 2012 risque de compliquer l'accès aux financements pour les opérateurs.
Les recours administratifs pourraient également ralentir les projets malgré une concertation en amont. Le cabinet Xerfi note par ailleurs que les acteurs devront relever les défis de la formation et de la logistique (2) pour assurer la construction, l'exploitation et la maintenance des parcs.