La Fédération environnement durable (FED) et la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF, aussi connue sous le nom Sites & Monuments) attaquent l'Etat devant le Tribunal administratif de Paris "en raison de la pollution croissante du territoire générée par les éoliennes industrielles", ont-t-elles annoncé le 3 juillet. Ce recours se base sur "la multiplication des friches éoliennes à l'étranger".
"Ce recours vise à engager la responsabilité de l'Etat du fait de l'illégalité de sa réglementation applicable aux déchets éoliens, laquelle autorise leur abandon dans les sols, néglige la hiérarchie de leurs modes de traitement et n'impose aucune garantie financière crédible en matière de remise en état des sites", expliquent la FED et la SPPEF.
Les deux associations annoncent aussi avoir déposé, le 19 juin, un premier recours devant le Conseil d'Etat "pour excès de pouvoir contre le ministère de la Transition écologique et solidaire demandant notamment l'abrogation de l'arrêté du 26 août 2011 relatif à la remise en état et à la constitution de garanties financières pour les installations [éoliennes]".