Le Conseil des affaires économiques et financières s'est penché le 4 octobre sur le financement de la lutte contre le changement climatique.
S'il réaffirme les engagements pris par l'UE (7,2 milliards d'euros pour 2010-2012), le Conseil rappelle qu'avec la crise, les contraintes budgétaires des Etats sont fortes et qu'il faut miser avant tout sur les sources de financement innovantes et élargir la participation du secteur privé. Ainsi, selon lui, la mise en place d'un marché carbone international efficace permettrait de mobiliser les financements privés et de stimuler les investissements dans des activités peu émettrices de carbone. Il approuve l'idée d'une tarification carbone pour les transports aériens et maritimes : ''Il y a lieu de poursuivre d'urgence les travaux au sein de l'OMI et de l'OACI pour élaborer sans tarder un cadre stratégique mondial permettant d'éviter les distorsions de concurrence ou les fuites de carbone, conformément aux principes et pratiques habituelles de ces organisation''.
Enfin, le Conseil ''attend avec intérêt la publication du rapport final sur les sources de financement de la lutte contre le changement climatique établi en vue de la réunion des ministres des finances du G20'' .