La nécessité de diversifier l'utilisation des carburants est largement partagée au sein de l'Union européenne. Les transports sont dépendants à 94% du pétrole (dont 84, 3% sont importés) et représentent 12% des émissions de CO2.
En janvier 2013, le commissaire européen au Transport Sliim Kalaas a proposé de multiplier par 10 le nombre de stations de ravitaillement et de points de recharges pour les sources d'énergie alternatives comme l'électricité, l'hydrogène ou le gaz naturel. Cependant lors du Conseil des ministres des Transports, lundi 11 mars, plusieurs Etats se sont opposés aux financements publics pour la réalisation de ces objectifs d'ici 2020. En particulier, ils refusent de rendre obligatoire l'accès au public de 10% des bornes de recharge. "Il est normal et naturel pour des Etats membres qui doivent augmenter leurs impôts de s'inquiéter aussi des coûts", a déclaré le ministre irlandais des Transports, Leo Varadkar lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Il a ajouté qu'il était aussi normal pour les Etats "de soulever des questions sur les calendriers éventuels et le nombre de bornes de recharges nécessaires". "Des questions se posent également sur la technologie en constante évolution", a-t-il poursuivi. "Personne ne veut investir des montants importants alors que les technologies utilisées pourraient assez rapidement devenir obsolètes", a-t-il ajouté.
Les voitures propres en 2020
La Commission propose une distance de 300 km maximum entre...