Les conclusions de l'enquête de l'agence de presse britannique signifient donc que les pays riches ont quasiment atteint l'objectif d'un fonds d'aide immédiate, dit ''fast-start'', de 30 milliards de dollars pour la période 2010 et 2012 décidé lors de la conférence de Copenhague.
Mais beaucoup de pays semblent avoir recyclé d'anciennes promesses de dons afin de les faire figurer dans le nouveau fonds, selon Reuters. Or, l'Accord de Copenhague, arraché dans la douleur le 18 décembre 2009, précise bien que ce fonds doit être alimenté par des ''ressources nouvelles et additionnelles''. Une crainte qu'avaient eue la plupart des ONG environnementales avant même le début de la conférence sur le climat de Copenhague.
Ainsi, les 15 milliards de dollars promis par le Japon proviennent pour la plupart de son Cool Earth Partnership de 2008, qui promettait 10 milliards de dollars aux pays en développement d'ici 2013. Les doutes sont similaires en ce qui concernent les fonds américain et européen.
''Je crains que les engagements de Copenhague ne se réalisent pas'', a déclaré à Reuters Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat.
Article publié le 27 août 2010