Le gouvernement norvégien a donné instruction à son fonds souverain de céder ses actions dans de nombreuses sociétés pétrolières et gazières classées comme étant des sociétés d'exploration et production dans l'indice FTSE Russel, pour un total estimé par Bloomberg à 7,5 milliards de dollars.
Et ce afin de réduire le risque lié au prix du pétrole dans l'économie norvégienne, précisent les autorités norvégiennes, qui entendent désormais diversifier les portefeuilles d'investissement. ''La proposition contribuera à réduire le risque de concentration globale associé à ce type d'activités dans l'économie norvégienne'', souligne Oslo.
Depuis 1990, la Norges Bank a la tutelle du fonds souverain norvégien, le plus important au monde, doté de plus de 1.000 milliards de dollars à fin 2017, soit 2,7 fois le PIB norvégien, alimenté par les revenus pétroliers de la Norvège.
Le gouvernement norvégien prévoit que la quasi-totalité de la croissance des énergies renouvelables (EnR) au cours de la prochaine décennie sera tirée par des sociétés dont l'activité principale ne proviendra pas des EnR. Le fonds devrait pouvoir participer cette croissance, a déclaré le ministre des Finances.
Le ministère des Finances norvégien va demander à la Norges Bank de renforcer ses efforts vis-à-vis des sociétés qui représentent la plus grande contribution à la réduction du risque climatique.