Ce document prend la suite de la Convention sur la Diversité Biologique de 2002 qui visait à ralentir de manière significative le recul de la biodiversité d'ici à 2010 mais qui ne devrait pas atteindre ces objectifs. La charte rappelle le rôle majeur des écosystèmes pour la vie sur terre et le bien-être de l'humanité. Les écosystèmes sont de grande valeur économique et peuvent apporter une contribution importante à la résolution de la crise économique et financière, commente le ministère de l'environnement italien.
La création d'un GIEC de la biodiversité n'a en revanche pas avancé même si la France se dit réjouit d'avoir reçu le soutien de plusieurs pays à cet égard.
Les pays du G8 ont également débattu des liens entre la santé des enfants et l'environnement et ont défini plusieurs actions à mener rapidement : éliminer le plomb dans les peintures et dans l'essence, collaborer sur des études de recherches liées à la santé infantile et à l'environnement notamment sur les impacts des produits chimiques, des métaux lourds et du changement climatique.
Côté climat, les discussions se sont concentrées sur le déploiement des technologies bas carbone et l'adaptation au changement climatique. La France a d'ailleurs proposé que les pays développés décident à Copenhague de financer 100% du développement de l'énergie électrique renouvelable en Afrique soit 400 milliards de dollars sur 20 ans.
Article publié le 27 avril 2009