L'Observatoire national de la rénovation énergétique (Onre), un organe rattaché au ministère de la Transition écologique, a publié, le 7 septembre, les résultats de l'enquête 2020 Tremi, qui quantifie les réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les travaux de rénovation énergétique dans les maisons individuelles. Copilotée par l'Agence de la transition écologique (Ademe), cette enquête a interrogé les ménages, résidant en maison individuelle en France métropolitaine, sur les travaux qu'ils ont réalisés entre 2017 et 2019.
L'analyse de cette
En revanche, les rénovations des ouvertures, « bien qu'étant fréquentes, ne contribuent qu'assez peu aux économies totales de CO2, du fait de faibles gains unitaires. De manière générale, ces derniers varient fortement selon le poste rénové », explique l'étude.
Par ailleurs, les rénovations globales, qui comportent le plus de gestes différents, sont aussi celles qui contribuent le plus à la réduction des émissions. Les logements ayant fait l'objet d'au moins cinq gestes bénéficient ainsi d'une baisse totale de 0,2 MtCO2eq/an. « Soit 10 % de l'ensemble, alors qu'ils ne représentent que 3 % de la surface des logements rénovés en 2019. » Parmi les ménages ayant effectué plus de cinq gestes de rénovation en 2019, 87 % ont changé leur système de chauffage.
En outre, les ménages habitant un logement construit avant 1949 et ayant effectué au moins un geste de rénovation en 2019, ont économisé, au total, 0,9 million de tonnes d'équivalent CO2, soit en moyenne 1 300 kgCO2eq par logement.