GDF Suez a présenté, ce lundi 28 avril, des résultats en baisse de 4,8% en organique pour le premier trimestre 2014. Ce résultat "s'explique essentiellement par l'impact défavorable du climat sur les ventes de gaz (le premier trimestre 2014 ayant été très doux en Europe et notamment en France alors que le premier trimestre 2013 avait été particulièrement froid)", analyse le groupe dans un communiqué. Corrigé de l'effet climat et du rattrapage tarifaire enregistré au premier trimestre 2013, le chiffre d'affaires est en hausse de 0,9% en organique.
Corrigé également, le résultat brut d'exploitation (Ebitda) est stable par rapport à 2013. "Il bénéficie des efforts du plan de performance Perform 2015 et de la poursuite du développement du groupe dans le renouvelable et sur les marchés à forte croissance avec la mise en service de nouveaux actifs et de nouveaux champs d'exploration-production". En France, l'énergéticien a vu 10 de ses projets photovoltaïques (pour une puissance de 53,35 MW) retenus dans le cadre des appels d'offres et s'est vu attribuer le marché pour la construction des compteurs communicants Gazpar.
La stratégie du groupe dénoncée par des associations
Ce lundi, avait également lieu l'assemblée générale annuelle des actionnaires. A cette occasion, les associations Les Amis de la Terre, Earthlife Africa et Amazon Watch ont dénoncé "l'impact destructeur des projets de l'entreprise dans le secteur du charbon et des grands barrages" en Afrique du Sud et au Brésil. Elles pointaient également du doigt la "campagne de lobbying agressive [menée par les dirigeants de GDF Suez] pour obtenir un affaiblissement des ambitions européennes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables".