En 2007, dans son 4ème rapport , qui lui avait valu le Prix Nobel de la Paix, le GIEC avait estimé que les glaciers de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres du monde et ''pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant''. Ce rapport ''fait référence à des taux de retrait et à une date de disparition des glaciers de l'Himalaya peu fondés'', indique le groupe d'experts de l'ONU.
Révélée dimanche 17 janvier par ''The Sunday Times'', l'affaire a contraint le GIEC à lancer une enquête sur l'origine de la prévision en cause. Le groupe d'experts estime cependant que la conclusion générale de ce rapport, qui prédit que la fonte des glaciers de l'Himalya, des Andes et de l'Hindu-Kush, allait s'accélérer au XXIe siècle, est ''robuste'' et ''appropriée''.
''Cet incident démontre que la qualité de l'évaluation dépend d'un respect absolu des standards du GIEC'' qui stipulent notamment qu'un ''examen approfondi'' doit être fait ''de la qualité et la validité de chaque source'' avant de l'utiliser, soulignent les experts.