Les négociations du Grenelle de l'environnement se sont ensuite poursuivis avec au menu deux dossiers sensibles, les OGM et la réduction des pesticides. Plusieurs associations environnementales participant aux négociations ont annoncé une réduction de moitié en 10 ans de la fréquence de traitements des pesticides, avant d'être démentie. Cette réduction étant conditionnée au développement des méthodes alternatives sous réserve de leur mise au point. Il s'agit de se fixer un objectif de réduction de moitié des usages des pesticides en accélérant la diffusion des méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point. Par ailleurs, 47 substances devraient être interdites d'ici quatre ans, et les plus dangereuses le seront rapidement.Si avec la première déclaration sur ce sujet des pesticides méritait une note de 20/20, on est redescendu à 14/20, estime François Veillerette du MDRGF. Nous restons cependant satisfaits que l'objectif de réduction de 50% des pesticides soit annoncé au vu des réticences habituelles du lobby des pesticides à parler de réduction de l'utilisation , ajoute-t-il.
Concernant les OGM, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé un gel sur les cultures de maïs génétiquement modifié jusqu'à l'examen de la loi sur les OGM. On garde le gel du Mon 810 jusqu'au vote de la loi qui interviendra avant les prochains semis, a déclaré le ministre. Le principe d'un loi réglementant les OGM en janvier a été entériné, de même que la mise en place d'une Haute autorité indépendante. La loi devra notamment décider de la question des essais en plein champ pour la recherche.
Enfin, la création d'une trame verte sur le territoire français, Outre-Mer compris, a été approuvée.
Article publié le 25 octobre 2007