Au final, les collectivités pourront si elles le souhaitent tester la mise en place d'un péage urbain ce qui satisfait l'Association des Maires de Grandes Villes de France qui y voit un moyen supplémentaire au service de la mobilité urbaine : ''ce droit à l'expérimentation peut permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique responsable de 30.000 morts prématurés chaque année'', explique Michel Destot, Président de l'AMGVF, Député-Maire de Grenoble. Toutefois, il ajoute que ''ce droit à l'expérimentation ne doit pas être socialement discriminant et nécessite le développement de transports alternatifs au service des populations concernées''.
Le Groupement des autorités responsables de transport (GART) a également salué la décision : ''Il était en effet indispensable de donner les leviers juridiques, techniques et financiers aux collectivités pour leur permettre d'engager une politique volontariste en faveur du développement des modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle'', explique le GART.