Parallèlement aux réflexions du groupe de travail n°1 ''Lutter contre les changements climatiques et maîtriser l'énergie'', l'UFE indique avoir identifié trois leviers d'action qui sont la promotion d'une production faiblement carbonée, la réalisation d'économies d'énergie dans l'ensemble des secteurs de consommation, et le transfert de consommation d'énergies carbonées vers les énergies décarbonées.
L'Union Française de l'Electricité propose de fixer ''des exigences'' en terme d'émissions de CO2 dans la réglementation thermique des bâtiments. L'UFE recommande également de favoriser le développement ''rapide des compteurs intelligents'', afin de renforcer la maîtrise de la consommation d'énergie. Concernant les transports, l'UFE propose de promouvoir le développement des véhicules hybrides et électriques à un prix abordable pour le consommateur. Dans la filière énergétique, l'UFE souhaite renforcer les filières de production d'électricité sobres en CO2, notamment l'hydroélectricité et développer la technique de capture, transport et stockage du CO2.
Par ailleurs, l'Union Française de l'Electricité fait part dans le communiqué de son inquiétude liée à la proposition du groupe de travail n°2 ''Préserver la biodiversité et les ressources naturelles'', en matière d'hydroélectricité qui selon l'UFE va à contresens du dialogue nécessaire entre les parties prenantes qui permettra seul d'atteindre les objectifs ambitieux, conciliant la production d'énergie renouvelable et l'amélioration de la biodiversité.
L'UFE rappelle que les professionnels de l'hydroélectricité réunis au sein de l'UFE sont prêts à s'engager dans le développement de l'hydroélectricité tel que proposé par le groupe de travail n°1 (2500 MW à l'horizon 2020). L'UFE précise également que l'hydroélectricité demande, pour se développer, un accompagnement économique et une simplification des procédures d'autorisation.
La proposition du groupe de travail n°2 conduirait, si elle était retenue, à donner le signal de la régression de la production hydroélectrique en France, au moment où il faut renforcer les démarches de concertation, pour donner un cadre à son développement indispensable à la lutte contre l'effet de serre et en faire une énergie éco-renouvelable, déclare l'UFE.
Article publié le 16 octobre 2007