Eau, énergie, déchets, rejets de polluants atmosphériques, les touristes consomment et polluent davantage en vacances qu'à leur domicile. Pour réduire cet impact environnemental, certains établissements touristiques ont fait le choix de l'éco-labellisation. Ici, la clientèle ne viendra pas pour les toilettes sèches ou pour s'éclairer à la bougie mais elle aura choisi un hébergement engagé dans un cahier des charges assez strict défini par la réglementation européenne comme la réduction des flux, l'utilisation et l'achat d'énergies renouvelables, la valorisation et le tri des déchets, l'emploi de produits éco-certifiés ou encore la sensibilisation des employés et de la clientèle.
Ces mesures sont contrôlées tous les deux ans par l'Afnor, l'association française de normalisation, qui fait passer une batterie de tests à l'établissement avec des critères écologiques régulièrement revus à la hausse. L'Ecolabel n'est pas l'apanage des campings et de l'hôtellerie de plein air. On le retrouve aussi bien dans les gîtes, les villages vacances ou encore les hôtels de luxe.
En France, c'est l'Ademe qui est en charge de la promotion de cette certification écologique identifiable par un logo à fleur verte, la seule officiellement reconnue par l'Europe. Alors que 2017 a été classée année internationale du tourisme durable par les Nations Unies, les établissements touristiques engagés dans la démarche Ecolabel se plaignent d'être peu reconnus par rapport aux produits d'entretien qui affichent eux aussi la vignette à fleur.
300 hébergements sont éco-labellisés en France et la Nouvelle-Aquitaine est la région qui en concentre le plus grand nombre. L'équipe vidéo d'Actu-Environnement s'est rendue sur place pour en savoir plus sur ces établissements. Reportage.