C'est sur les bords du lac Léman que le bateau de demain s'invente. Suspense, joie et quelques déceptions ont rythmé les sept jours de compétition durant lesquels les futurs ingénieurs des quatre coins du monde se sont mesurés. La règle : le même moteur électrique et la même batterie sont fournis, l'embarcation ne doit pas excéder une certaine taille. Aux étudiants de redoubler d'ingéniosité pour tirer le maximum de ces contraintes. Un moyen de stimuler la créativité et d'inspirer les entreprises qui soutiennent la manifestation.
"L'enjeu pour les étudiants n'est pas tant de gagner, selon Jérémie Lagarrigue, PDG de la Fondation Hydros, organisatrice du concours, les véritables gagnants sont ceux qui seront embauchés par les industriels pour développer leurs idées". Pour la scientifique Claudie Haigneré, marraine de l'événement, les jeunes représentent une source de créativité dont les entreprises ont tout intérêt à s'inspirer.
Cette année, c'est l'Ecole nationale supérieure de techniques avancées (Ensta) Bretagne - Paris-La Villette et l'Ecole Centrale Nantes qui se sont distinguées aux épreuves course rapide et bateau lourd, tandis que les étudiants de la Haute école d'ingénierie et d'architecture (HEIA) Fribourg (Suisse) ont remporté la course d'endurance. Les étudiants pourront prendre leur revanche l'année prochaine. La compétition est un franc succès et est déjà reconduite pour une quatrième édition.