L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), en partenariat avec l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) et Enea consulting, a publié un guide d'information (1) sur les risques et les mesures de sécurité liés à la production décentralisée d'hydrogène. Il s'adresse, entre autres, aux maîtres d'ouvrage, aux décideurs et aux installateurs de systèmes de production d'hydrogène. Tout comme le précédent guide sur la sécurité des stations-service et véhicules à hydrogène, cette brochure a une vocation pédagogique et pratique. Elle compile les connaissances et savoir-faire en matière de sécurité et fournit un état des lieux des documents de référence et de l'accidentologie des installations de production décentralisée d'hydrogène, indique l'introduction de la plaquette.
L'hydrogène est utilisé comme vecteur énergétique, c'est-à-dire qu'il peut être converti en électricité ou en chaleur pour des applications de mobilité ou pour une production stationnaire (bâtiments isolés ou autonomes en énergie (2) ), explique le guide.
Cette production d'énergie renouvelable implique plusieurs substances, en plus de l'hydrogène : l'oxygène, le gaz d'inertage, les hydroxydes et les hydrures. Les auteurs recommandent d'être vigilant sur les points suivants : la fuite d'hydrogène dans l'air ambiant, la formation d'un mélange hydrogène-oxygène ou hydrogène-air dans les équipements, l'exposition des hydrures à l'air et à l'eau, et enfin le risque de gel et de diffusion de poudres d'hydrures dans les équipements. Pour chaque risque, le guide détaille l'événement redouté, ses conséquences, ses causes ainsi que les moyens de prévention, de détection et de contrôle.