Dans la continuité des travaux de la commission présidée par Joseph Stiglitz, l'Assemblée nationale a adopté (en première lecture) la proposition de loi pour la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition des politiques publiques, jeudi 29 janvier.
Portée notamment par la députée écologiste Eva Sas, le texte (1) crée une obligation pour le gouvernement de présenter au parlement un rapport sur l'évolution d'indicateur de qualité de vie et de développement durable. Ce dernier présenterait également une évaluation qualitative ou quantitative de l'impact des principales réformes engagées (l'année précédente) mais également de celles qui vont être menées à travers ces indicateurs.
"Il ne s'agit pas de remettre en cause l'utilité du PIB comme instrument de mesure de notre capacité de production – celui-ci reste un instrument nécessaire dans la prise de décision publique – mais de constater ses limites pour évaluer à lui seul l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre par le Gouvernement, et d'en tirer les conséquences", souligne Eva Sas, dans son rapport (2) sur ce sujet.
Le texte a désormais été transmis au Sénat pour un examen en première lecture.