Il semblerait que le gouvernement allemand privilégie l'entrée de l'industrie automobile dans le système d'échange de quotas de CO2 européens. Les constructeurs qui ne respecteraient pas leur moyenne d'émissions de 120gCO2/km pourraient acheter des quotas à ceux qui auraient une gamme de véhicules en dessous de cette limite. Les constructeurs de grosses berlines pourraient ensuite répercuter ces coûts supplémentaires sur les prix des véhicules, ce qui inciterait les consommateurs à se tourner vers des véhicules moins polluants.
Mais cette solution ne fait pas l'unanimité. Les associations allemandes de protection de l'environnement comme la Deutschen Umwelthilfe estiment que cette solution serait trop compliquée à mettre en œuvre et ajouterait beaucoup de bureaucratie. D'autres estiment que les objectifs de réduction des émissions de CO2 du secteur du transport ne seraient pas atteints puisque le système d'échange actuel a déjà du mal à fonctionner correctement pour l'industrie.
Article publié le 24 septembre 2007