L'année 2017 a été ponctuée d'évènements ou de décisions qui ont marqué l'actualité environnementale. A l'international, le Président américain Donal Trump a fait parlé de lui en annonçant sa volonté de sortir les Etats-Unis de l'Accord de Paris. Pourtant, l'urgence climatique s'est une nouvelle fois rappelée à notre bon souvenir avec une série d'ouragans et de cyclones dévastateurs comme Irma.
En Europe, de gros dossiers ont enfin trouvé une issue après plusieurs années de débat. Les Etats membres se sont mis d'accord sur une définition des perturbateurs endocriniens. Définition qui doit aboutir au retrait du marché de certains produits biocides ou pesticides. A moins, qu'elle ne soit trop exigeante en matière de preuve de dangerosité pour avoir une réelle influence.
Les Etats membres ont également choisi de ré-autoriser pour cinq ans le glyphosate. Les fabricants de cet herbicide controversé mais très utilisé ont donc gagné cinq ans de sursis. Mais s'agit-il de cinq ans supplémentaires pour convaincre de son innocuité ou cinq ans pour préparer la fin de son utilisation ?
En France, l'année 2017 a été une année électorale avec l'arrivée d'Emmanuel Macron à la présidence de la République. La nomination de Nicolas Hulot, une personnalité connue pour ses engagements écologistes, au poste de ministre de la Transition écologique et solidaire a suscité espoirs et inquiétudes. Les annonces qui ont suivi n'ont pas toutes eu le même écho. Certaines, à l'image du plan climat, ont été les bienvenues, d'autres comme le recul du calendrier de baisse du nucléaire ont provoqué un tollé dans les rangs des ONG. Tous attendent du concret désormais. L'année 2018 sera-t-elle à la hauteur ? Aéroport de Notre-Dame des Landes, calendrier de fermeture des centrales à charbon et nucléaires, plan de sortie du glyphosate, nouvelles ambitions pour l'agriculture biologique, feuille de route pour l'économie circulaire... autant de dossiers pour convaincre.