Derrière les termes « hydrogène décarboné » ou « hydrogène vert » se cachent des modes de production et des impacts environnementaux différents. Le « vert » fait référence à une production à partir d'énergies renouvelables tandis que le « décarboné » s'applique à une production à partir d'électricité du réseau, qui s'avère bas carbone en France.
Pour que tout le monde parle le même langage et que la confiance s'installe sur ce nouveau marché de l'hydrogène, il est important de développer des méthodologies communes de calcul du contenu carbone de l'hydrogène produit. Si, pour l'instant, le cadre réglementaire n'est pas encore tout à fait stabilisé en France et en Europe sur ce qu'on peut appeler l'hydrogène vert ou bas carbone, il existe des normes capables de certifier et de garantir la production d'hydrogène tout au long de la chaîne de valeur. Reste à harmoniser tous ces travaux, sur un marché qui pourrait devenir mondial. Détails avec Clément Poutriquet, directeur développement hydrogène chez Bureau Veritas, rencontré à l'occasion du salon Hyvolution, en mai dernier à Paris.