Préparée par 92 pays, cette norme internationale vise à promouvoir un comportement transparent, cohérent et qui rétablit la confiance. L'ISO 26000 propose un schéma de réflexion qui s'appuie sur la méthodologie appliquée dans tout système de management : réaliser un diagnostic, déployer les actions, évaluer et rendre compte.
Pour appréhender la notion de responsabilité sociétale et débuter le diagnostic, la norme conseille deux approches concomitantes. Il s'agit, d'une part, d'identifier toutes les personnes ayant un intérêt dans les décisions ou activités de l'organisation et de dialoguer avec elle de manière à ce qu'elles éclairent les décisions. D'autre part, il faut réfléchir aux impacts directs et indirects des activités et des décisions au regard des questions qui reflètent la notion de la responsabilité sociétale. L'ISO 26000 en a identifié sept : les droits de l'Homme, les conditions de travail, l'environnement, les bonnes pratiques des affaires, les consommateurs, la contribution au développement local et la gouvernance de l'organisation qui s'applique aux six autres.
''L'ISO 26000 constitue un formidable outil donnant un cadre à tous. Ce document définit et clarifie le concept pour le rendre applicable à tout type d'organisation'', explique l'AFNOR. ''Demain, toute organisation de tout pays, quels que soient son activité et ses effectifs, disposera d'un texte de référence, reconnu au niveau international dont l'objectif sera de la guider dans la mise en place des bonnes pratiques en matière de responsabilité sociétale'', ajoute le représentant français au sein de l'ISO.