Si la tendance est à la baisse, 3.600 tonnes de pesticides sont encore commercialisées chaque année en France auprès de 17 millions de jardiniers amateurs.
Un chiffre a priori étonnant puisque la nocivité des produits phytosanitaires à usages agricole et collectif semble acquise auprès du grand public. Risque de cancer, lien possible avec le développement des maladies de Parkinson et d'Alzheimer, affaiblissement voire destruction des abeilles, pollutions avérées des eaux de surface et des nappes phréatiques : les risques relatifs au suremploi de ces produits chimiques font souvent la une de l'actualité.
Mais le manque d'information des consommateurs, voire des vendeurs de la plupart des jardineries, favorise la diffusion ces produits chimiques dont les principes actifs sont souvent les mêmes que ceux employés à titre professionnel. Pourtant les solutions alternatives aux pesticides, mais pas au plaisir de jardiner, existent.