Lancée le 17 juillet, l'Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l'Energie (ANCRE) a pour mission de proposer une politique de R&D commune à ses membres et renforcer les partenariats et les synergies entre les organismes de recherche, les universités, et les entreprises. L'ANCRE intègrera également les universités via la Conférence des Présidents d'Université (CPU), l'ANDRA, le BRGM, le CSTB, l'IFREMER, l'INERIS, l'INRA, l'IRSN, l'INRETS, l'ONERA et l'ADEME.
L'ANCRE entend ainsi contribuer de manière déterminante au développement scientifique, technologique, économique et industriel des différents domaines directement reliés aux problématiques de l'énergie, et aux progrès des connaissances quant aux impacts possibles sur l'environnement, le climat, le bien être et la santé humaine, ont souligné le 18 septembre les trois membres fondateurs (CEA, CNRS, IFP) à l'occasion de la présentation de l'Alliance, en présence de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Chantal Jouanno, secrétaire d'État chargée de l'Écologie.
L'ANCRE sera placée sous la responsabilité d'un Comité de Coordination, présidée pour les deux premières années par Olivier Appert, Président de l'IFP. Le Comité de coordination de l'Alliance, en lien avec l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) s'appuiera sur les travaux de 8 groupes thématiques (5 dédiés aux sources d'énergie - Biomasse, Fossiles, Nucléaire, Solaire, Hydraulique et Éolien - et 3 aux débouchés - Transport, Bâtiments, Industries), ont précisé les membres fondateurs. Ces groupes thématiques se constitueront en groupes de travail d'ici la fin du mois d'octobre 2009.
Les résultats des travaux des groupes seront analysés globalement par un Groupe transversal qui s'appuiera sur des analyses de prospective et rendra ses conclusions, sous la forme d'un rapport de synthèse, pour le mois de juin 2010 au plus tard.
Article publié le 21 septembre 2009