La secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a lancé, le 20 janvier, une plateforme d'observation et de lutte contre la déforestation importée (1) . L'objectif est de « mieux informer les consommateurs sur les produits qui portent un risque de déforestation importée et sur l'engagement des grandes entreprises de la distribution dans ce domaine ». Et notamment sur les produits qui présentent un risque élevé : huile de palme, soja, cacao, caoutchouc naturel, bœuf, bois…
L'outil peut également informer les entreprises sur les grandes filières d'approvisionnement et sur les initiatives plus durables (certification, démarches volontaires…). Une carte interactive des flux de déforestation importée est notamment disponible.
D'ici 2030, la France entend mettre fin à l'importation de produits forestiers ou agricoles qui contribuent, directement ou indirectement, à la déforestation à travers le monde. Une stratégie a été adoptée, en 2018, pour y parvenir. À terme, un « mécanisme d'alerte construit à partir des données douanières croisées avec des données satellitaires viendra renforcer les outils mis à disposition des entreprises. Un label "zéro déforestation" afin d'accompagner les consommateurs dans leurs choix est également à l'étude », indique le ministère de la Transition écologique.