Le comité de bassin Rhône-Méditerranée a réélu Martial Saddier à sa présidence (1) . Député de Haute-Savoie, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes, le candidat entame ainsi son deuxième mandat pour trois ans. « Défendre le modèle de gouvernance de l'eau par bassin versant, qui a inspiré l'Union européenne pour sa directive cadre sur l'eau et a fait la preuve de son efficacité, sera la priorité de mon action de président du comité de bassin. Toute recentralisation ou réduction des moyens d'action de la politique par grand bassin serait un terrible retour en arrière », a-t-il indiqué. Parmi les grandes étapes de son mandat : la validation définitive du futur Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage).
Ce dernier fixe un objectif de 68 % de cours d'eau en bon état écologique en 2027. Pour mémoire, le dernier état des lieux montre que 72 % des cours d'eau risquaient de ne pas atteindre cet objectif sur le bassin. La consultation publique devrait s'ouvrir le 1er mars pour six mois.
Un comité de bassin renouvelé
Le comité de bassin (2) a été renouvelé dans le cadre des évolutions voulues par la loi biodiversité. Le collège des usagers est désormais scindé en deux collèges (20 % chacun) : d'une part, des représentants des usagers non économiques de l'eau et, de l'autre, des représentants des usagers économiques. À ces derniers s'ajoutent les 40 % d'élus des collectivités territoriales, et 20 % de représentants de l'État.
« Le comité de bassin, fortement renouvelé, donne plus de place au monde associatif et aux femmes, indique l'Agence de l'eau. La moitié des membres du comité de bassin sont de nouveaux membres et 42 % sont des femmes (contre 17 % dans le précédent comité de bassin)